SOLITUDE
Le soir descend sur mon cœur martyrisé
m’emporte vers les cauchemars de ton absence
ton corps rivière sinueuse
au creux de mes reins
jouent des diamants aux multiples facettes
ondulations distordues chimériques
éclaboussant la transparence ambiante
le jeu lascif et déformé d’un fumée de cigarette
extériorisation de cet amour
volonté de bonheur
écho divin double écriture
attirance physique de deux pôles inverses
écho plongeant dans l’infini des jours
écho baillé
répercuté
torturé
malaxé
écho vibrant de la force des ‘je t’aime’
Une brise fléchissant les mimosas en fleur
où s’évanouissent les fétus de pollen
en des millions de petits soleils
la grâce d’être
la disgrâce d’être loin de toi
si tu savais…
Régis CABASSON
(1972-juin 2004)