Mon Frère
C’était en ces temps de fête
les cadeaux s’affichaient
aux vitrines d’antan
entre deux paix
la colombe tardait
un cri déchirait l’aube diaphane
C’était y a t’il si longtemps
un garçon nouveau-né
une petite force de la nature
porteur du nom
à la recherche d’un devenir meilleur
en ces années de rigueur
C’était et puis ce fut
l’onde se renouvelle sous les ponts du Rhône
et une fin de siècle perturbée et paisible
a vu grandir les platanes de la place Bellecour
devenir d’homme bercé par la gentillesse
la caresse féminine
la vie qui va et se transmet
C’était et ce n’était plus
ces vendeurs à la sauvette
un système élaboré d’actes de commerce
artisan des ventes en matériaux de constructions
pilier en tradition
réaliste au grand cœur
s’évertuant dans le cocon douillet
des joies familiales…
Régis CABASSON
(24/12/2002)