VOYAGE
Une dépendance du relativisme
Mutation asynchrone d’une origine à une autre
Délires de l’esprit torturé
Avec ce besoin de se désaltérer à une source d’eau vive
Fraîcheur perdue et retrouvée sous le murmure lascif
Des mousses
Des interférences oisives entre les déplacements
Et le temps passé loin de Toi
Un souffle buée venant napper la vitre des souvenirs
Echos se perdant en les arêtes rocailleuses
S’éclipsant dans les couches blanchâtres
Des névés
L’instant circonflexe en essai de déshérence
Gagne aux détours prismatiques des méandres
Lumineuses
Légumineuses des jardins d’antan
Drôle comme un temps sans accroc.
Régis CABASSON
(14/12/03)