10/07/2006

                                                                                                                      10/07/2006

 

 

AUJOURD’HUI

 

 

 

Tout démenti hisse

l’incompréhension

au seuil des chaumières

 

Tout départ

vers une nouvelle lumière

aube de jade

fête aux lampions processionnaires

 

Trop tard en la soirée

tout   mort   haut et court

pendu aux affres du désir

 

Trop facile de nier

les herbes officinales   simples

aux vertus charnelles

 

Toutes mortes-eaux

semée de multitudes de confettis émeraudes

Vives elles déclinent

des camaïeux grisonnants

aux charmes des temps

d’étangs reposoirs

où l’onde somnolente

enfouit les secrets de demain

s’ouvre une fleur de nénuphar

aux dégradés lie de vin sur base immaculée

 

Trop tendre

cette nature paisible

loin des charmes malades

du feu microbien

des fureurs citadines

où dégénèrent les liaisons aventureuses

où se brisent les images de demain…

 

 

                                                      Régis CABASSON