Une page se tourne

 

 

 

 

                             TGV

 

 

 

 

 

Une page se tourne

à l’orée des sources tièdes

nos rancœurs  volcaniques pourraient surgir

sulfureuses dans l’excès

et cætera

étamines soufflées de ci de là

d’aléas en frustrations

d’étonnements en retard

détournements de pensées bariolées

sur fonds de primevères

des tours de main

                        et d’aujourd’hui

tant de pourquoi

                       d’invites dénoncées

d’actes si peu manqués

de voies de traverses

d’à-coup de contre-coup

à contre cœur

 

 

Eclatées nos torpeurs pourraient s’exaspérer

les images défilaient devant la vitre de nos désillusions

les pages se tournaient

                             sous un souffle puissant

le point final                        le repli sur soi

un vombrissement  irrégulier

ponctué d’une voix off

pour des préparatifs incessants sous peu

comme si

puis l’immobilité d’un entrelacs de poutrelles

de verrières

de l’espace en un temps défini.

 

                                                                                   Régis CABASSON

                                                                                                 (6/7/2001)