Pour cette course à bout de

 

 

 

 

COURSE

 

 

 

 

Pour cette course à bout de

souffle aux fins fonds de

nous-mêmes

 

 

Pour tous ces mots tu(s)

hors les sentiers où dérivent

les flous oniriques

 

 

La langoureuse torpeur du  désir

inassouvi

ronge ronge la quiétude de mon

cœur esseulé

 

 

Le rythme hallucinant des froideurs

hivernales nuit succédant aux nuits

aux tendresses échevelées

aux caresses de toujours

aux affres d’aujourd’hui.

 

 

Régis CABASSON

(octobre 2001)