LAURIERS
Les lauriers roses ponctuent
le calme ambiant
de leurs aller-retour de leur va et vient
sous la brise estivale
Les pensées s’effilochent aux parures du temps
déshabillées nidifiées
plongées dans un irréel
aux inflorescences étranges
qui va vaille que vaille
vague à l’âme
Les champs se meuvent après les champs
les clochers essaient vainement
de rattraper d’autres clochers
le pré haut succède au pré d’en bas
serré entre grand largue et debout
les prédateur s tranchent dans le vif du plaisir
relativité d’une bonne pêche
aux tribords d’une vitre de tortillard
entre viaducs et tunnels
vision fugitive du grand large
et plus loin les lauriers roses.
Régis CABASSON
(20/8/2001)