Mes rêves s’étouffent sous les larmes du devenir

 

 

 

MES  REVES

 

 

 

Mes rêves s’étouffent sous les larmes du devenir

ruisselet égrenant ses perles

sous les mousses verdoyantes

l’ondine s’émeut encore

à l’aube des trésors cachés

 

 

L’ombre filtrée des ramures émeraudes

tisse des million d’étoiles

pixels dévoilant un coin d’éternité

écharpes effilochées

sanguines enlaçant

des mirages de pluie

tresses d’azur

chevelures imbriquées

où se dissout le quotidien amer

en dégradés bleutés

en une confusion volcanique

en l’immersion interstellaire

                             pétillante

avec cette vibration

                ludique

                                                                                              ressassée

flot de roses tendrement écloses

griseries mêlées des parfums de fin d’été

craquelées

des senteurs de terres après orage

ouvertes retournées

glaises pétries pour un devenir hanté

par les moissons

de tristesse éperdue

un jour

demain.

 

 

Régis CABASSON

(1/7/2004)