SOUFFLE

SOUFFLE

 

 

 

 

 

Un vent à renverser des mensonges

un tourbillon         enivré de torpeurs

de trop peu

essaimant

au gré du temps

au rubis de l’émergence des pousses printanières

à dissoudre des collines

à se morfondre d’ennui

à décourager de l’être

 

 

Souffle

berce mon cœur dans la tiédeur des jours

caresse envolée en volutes de douceur

molécules soyeuses

imprégnant les moindres recoins de peau

embrasant l’être aux confins des cellules

libérées enlacées en un élan fusionnel

 

 

Brise

insubstantielle négation de l’attractivité

liesse de vivre en apesanteur

rêves lunaires aux lyres éoliennes

sentiments diffus…

 

 

Régis  CABASSON

(16/5/2004)