HIBISCUS

 

 

 

 

 

HIBISCUS

 

 

 

 

 

 


Une forêt d’ibis rubis

Sur l’ongle

Loin des images de papy

Ruse avec les tics

La morale désincarnée

Empreintes d’Egypte

 

 

Ô logique

Qu’eussent-ils

Ces fils des îles

Loin d’elles

De l’éternel féminin

Empourpré de guimauves

Aux enfants radieux

Dans les circonvolutions

Des manèges d’antan

Emportés par la brise

Qui nous grise…

Une comptine délie

Des pensées enfantines

Caprices puérils

Aux fougues pleurnichardes

Grincements musicaux

Où s’étreignent les corps

 

 

 

D’hier et d’aujourd’hui

Présent omniprésent

Aux bâtonnets de velours

Fers mous décroisés

Des persiennes closes

Des croisés s’écoulent des semis

De boutons d’or

J’ose la rose

Les cheveux des filles créoles

En rougissent encore…

 

 

 

 

      

 

 Régis CABASSON

                                                                              (5 décembre 2004)